MOSAÏSTE – PLASTICIENNE

Inspiration Médoc

Médoc et Mosaïque - Christine Kerfant

Le carrelet – 37×37 cm

Le Médoc s’offre à moi comme une source d’inspiration extraordinaire.
Terre flanquée entre deux eaux, Gironde et Atlantique, cette presqu’île aux accents sauvages déroule des paysages multiples, fascinants de caractère et de beauté.

Pléthore de sujets, d’images s’offrent ici à celui qui sait regarder, contempler, s’abandonner
à la flânerie. Océan, estuaire, plage, dune ancestrale, marais, forêt, faune sauvage, flore endémique, carrelets, vignes… Vaste champ des possibles pour un artiste.

Accueillie en Médoc

Si mon premier élan vers le Médoc était une envie de Nature, de vivre en campagne,
depuis j’ai appris à découvrir cette terre et les hommes qui y vivent. Et à chaque pas que
j’ai fait pour comprendre, aimer le Médoc et les médocains, je me suis enthousiasmée devant ce que je découvrais. J’aime tout du Médoc et il me le rend bien !

Bretonne d’origines, je connaissais, depuis l’enfance, le monde paysan par mes grands-parents, l’océan atlantique, une certaine vie à la campagne, même si j’ai plus vécu en région parisienne que dans ma Bretagne chérie.

Du coup, les premières transcriptions mosaïque, que j’ai osé faire de cette terre médocaine qui m’accueillait, furent des carrelets, des grappes de raisin, la vigne… Ce qui, pour moi, était le dépaysement total, la nouveauté.

Terre d’adoption

Six ans après, je me surprends à devoir faire un effort pour me souvenir de ma vie d’avant,
tant je suis bien ici et maintenant.

Médocaine d’adoption, je cultive mon jardin dans tous les sens du terme sur cet petit bout de terre qui s’allonge vers l’océan.

Ici, tout m’inspire. Plage de sable fin à perte de vue, luxuriance des forêts, biodiversité des marais, plaisirs du jardin, etc. 

Du chevreuil qui vient grignoter vos arbustes, au hérisson qui se fait votre auxiliaire au potager, en passant par tous ces oiseaux sauvages qui viennent nous régaler de leurs ballets aériens.

Des arbres qui baignent leur pied dans les eaux du marais, au roseau qui danse dans le vent, en passant par les pieds de tomates ou de vignes qui peuplent nos jardins et nos champs.

Du ressac de l’océan, à l’azur des ciels d’hiver, en passant par ces dunes ancestrales à la fois si fortes et si fragiles…

Comment ne pas avoir envie de fixer cette faune et cette flore dans mes mosaïques ?

Évidemment, mon jardin, comme les forêts, les marais, sont devenus des lieux de contemplation et d’inspiration incontournables pour la mosaïste plasticienne que je suis.

Technique mixte mosaïque - Christine Kerfant

Cervi-dés –  x  cm